samedi 20 avril 2013

Nouvelle croisière, vu d'un pont de Pâques beau - n°2


Suite du périple : de Naples à Saint-Marin que au vu de sa proximité maritime, j'appellerais : deuxième article - dépêche (car "article de mer 2" faisait un peu trop vulgaire).

Directement au cœur de Naples où trône son grand dôme

Renfermant le mystérieux sang de saint Janvier

Crèches et santons, les traditions de la ville de Naples

Son effigie : Pulcinella (Polichinelle)
et Oliver Hardy à ses côtés

Le sens de la dérision religieuse...

Et politique

Et ceux-là, vous les reconnaissez ?

La grandiose Galleria Umberto I (1887-1890)

A proximité du théâtre de San Carlo de 1737

Ciel couvert et vent frais m'ont fait découvrir une Piazza del Plebiscito déserte

Les raquettes de tennis sont voilées, le Vésuve aussi, seuls les bateaux ne le sont pas

Quand les semelles s'en mêlent et s'emmêlent (il est temps d'en changer)

Balcons des riches demeures donnant directement sur la mer

Aussi noire qu'une ancre de Chine.
NB : "Nantes" signifie nageurs en latin

Castel dell'Ovo le premier et plus vieux rempart de la ville sur la mer

« Vois Naples et puis meurs » Goethe. J'préférerais y retourner mais avec le soleil

Castel Nuovo, l'autre emblème de la ville

Mais quittons Naples et sa météo
à en jeter son découragement par la fenêtre

• N'en oublions pas Pâques tout de même !

Les gâteaux napolitains typiques de cette fête : pastiera et casatiello

• Changement de région : en avant Marches !

Et voilà l'Italie côté mer Adriatique avec la belle plage de Sirolo

Avec à l'horizon, la Croatie qu'on aperçoit (ou qu'on croit s'imaginer)

Le vent remuant ciel et mer fait qu'ils ne sont plus aussi bleus que sur la carte

Ensuite, excursion au fort Napoleonico, aujourd'hui reconverti en hôtel

Conseillé, authentifié, certifié, qualifié, étoilé... la classe quoi !

Presque un coin de paradis si on en oubliait l'origine militaire

Ceux qui louent ici (en été) font donc assurément le choix d'un bon appart'

Ah ! Une carte napoléonienne, ça fait du bien un peu de français !

Enfin presque...

Notre légion d'honneur, créée en 1802,
distinguant le mérite civil ou militaire

Puis direction la Maison de Leopardi, ce grand poète italien né à Recanati

Voir la bibliothèque de son père dans laquelle il a tant appris

Et en profiter pour lire quelques ouvrages de Descartes en version originale

Même l'authentique Encyclopédie de Diderot et d'Alembert y est

Enfin : Saint-Marin,
où il n'y a pas moins de travaux qu'ailleurs

Question immatriculation, vaut mieux pas être à côté de la plaque

Faut le savoir mais c'est bien là l'entrée de la vieille ville

Amis visiteurs : bienvenue dans le troisième plus petit État d'Europe !

Visite gratuite du musée d'État

Pièces à l'effigie de Napoléon : vainqueur, pacificateur, empereur, roi (entre autres)

Le Palazzo Pubblico, siège administratif

Grimpons en haut de la cité histoire d'avoir Rimini dans le collimateur

Bien que nous soyons en Marches, notez qu'il existe un funiculaire (de 161m)

Les négociants dont les curieux articles ont la particularité d'être détaxés

Armes en vente libre, voila de quoi mettre le feu aux poudres

Il va falloir penser à rentrer à présent, mais où suis-je rendu dans ce labyrinthe ?

Et retour à la réalité : quitter Ancona, son port, sa plage et son soleil

Pour assister à la conférence pas de n'importe qui (tout de même) :
la directrice de la Fondation Juan Miró à Barcelone, s'il vous plaît !

C'est ainsi que s'achève un road-trip pascal riche en émotions. Ayant connu des rebondissements aussi bien géographiques que climatiques, ce fut tout de même une très très bonne expérience. Que de bons souvenirs une fois de plus. Bon c'est vrai, je n'ai pas eu l'occasion d'aller chercher les œufs en chocolat dans le jardin (faut dire qu'en terrasse c'est pas le même charme) cependant, je ne redemande qu'à vivre plus souvent des semaines de Pâques comme celle-ci !

mardi 16 avril 2013

Nouvelle croisière, vu d'un pont de Pâques beau - n°1

Pâques arrive mais il fait toujours aussi froid. L'académie nous offre ainsi généreusement une semaine de vacances pour célébrer dignement la plus grande et la plus appréciée des fêtes du calendrier religieux italien. Voici donc un nouveau périple d'organisé de l'Italie du Sud-Ouest à l'Italie de l'Est, de la mer Tyrrhénienne à la mer Adriatique.

• Le palais de Caserta

En attendant le temps des cerises... la cité bourgeoise bourgeonne

Bienvenue au palais de Caserta, la plus volumineuse résidence royale du monde !

Son parc qui n'est pas sans rappeler celui de Versailles (dont il s'inspire)...

... s'étend sur 3 km de long, et à défaut
d'afflux touristique à cette saison...

... les sentiers sont quelque peu laissés à l'abandon.

En son centre : l'immense bassin de 32 000 m3 d'eau

Réserve poissonneuse pour la cour royale. Du vrai poisson d'avril.

La fontaine d'Eole, le groupe sculptural le plus riche du Palais Royal

A l'extrémité du parc, un jardin botanique dit à "l'anglaise"

 Abritant toute une collection de végétaux atypiques. Ici  l'arbre banc-parasol

Là, l'arbre-éponge

L'arbre-de-quoi-j'm'emmêle-les-pinceaux (vraiment branché)

L'arb'mée de terre (en treillis de combat)

Ou encore l'arbre-tentacool

Et l'arbre asiatique qu'il n'est pas évident de tenir par le bambou

J'ai même retrouvé l'entrée du jardin secret des hobbits

C'est pas le tout mais il va quand même falloir y retourner à ce palais !

Le monumental escalier achevé en 1774 qui a servi de décor
pour de nombreux films (Star Wars, Mission Impossible, Anges & démons...)

En ces veilles de fêtes, il est important de savoir où se trouve la salle du trône

Ces nombreuses pièces renferment le berceau de la nation napolitaine

Et en cette gigantesque crèche (spécialité de la région) celui de Jésus

Même un tableau de notre roi bien-aimé : Louis XV

Mais il se fait tard, il est temps de regagner Naples. Comme dirait l'autre :
"Faut-il être plein d'entrain pour faire tous ces voyages en train" (et ce n'est que le début)

• Vésuve & compagnie

Arrivée nocturne à l'Hotel Ideal. 3 étoiles


Qu'on ignore d'où ils les tiennent

A en voir la cabine téléphonique à l'entrée,
ça doit dater d'une autre époque

 Au matin, direction Ercolano
pour aller gravir les flancs du Vésuve

Car quand une belle journée se présente, il ne faut pas hésiter à tout laisser en plan

 Vésuve'expr'S c'est un peu l'associé T du système D

En route ! Une telle ascension ne peut se faire qu'à bâtons rompus

Quelle chance, la vue plongeante est dégagée sur tout le golf napolitain

A défaut de ne pouvoir toucher le fond du cratère, on constate son cœur de pierres

Super zoom : c'est quoi là-bas, un berger allemand ? Ah oui !

Nous faire croire que le Vésuve ne fait que dormir : un coup fumant

Dans le fond de la vallée, les restes de la coulée qui a détruit Pompéi en 79

Justement, voici Herculaneum, autre cité romaine
détruite par le Vésuve quelques heures avant Pompéi

Elle est toutefois moins touristique et mieux préservée que sa voisine

Par exemple cette domus épargnée par la lave, nous parvient directement du I er siècle

Avec sa superbe et minutieuse mosaïque au sol qui est restée intacte

Le bois des rambardes (aujourd'hui consolidé) est encore visible calciné

Les couleurs de cette fresque sont authentiques et n'ont jamais été retouchées

La voirie romaine faite de pavés
pouvant peser plusieurs dizaines de kilos

Attention, ne confondez pas les latrines et les cuisines !

Petite pause à Pompéi quand même, histoire de dire que j'y suis passé

Enfin, dîner à Sorrento, lors de la funeste procession du Vendredi Saint