vendredi 9 août 2013

Veni vedi pati*

(* je suis venu, j'ai vu, j'en ai chié)

Aujourd'hui date de mon anniversaire, j'apprends que mon année Erasmus a bien été validée. J'en profite donc pour mettre un terme (romain) à ce blog qui m'aura servi de bien des manières.

Un petit récapitulatif de ce que j'ai eu le temps de faire durant ce périple :

 • Ne dormir que dans le même duvet durant les 3 premiers mois, ce qui est loin d'être inconfortable  
 • Finir les jeux Angy Birds & Angry Birds Star Wars (avec les 3 étoiles partout, s'il vous plaît !)
 • Voir les filmographies complètes de Charlie Chaplin ainsi que de Buster Keaton
 • Ne pas parler physiquement à une personne française durant plus de 4 mois
 • Ne pas manger de frites ou de pain pendant près de 6 mois !

J'ai également vu & vécu ces instants :

• La première démission d'un pape depuis 700 ans
• La réélection d'un pape, premier de sa lignée, à la surprise générale
• L'historiquement unique déjeuner entre 2 papes
• L'éviction d'un ministère technique, présidé en la personne de Monti
• Le retour en politique d'un homme pressenti fini : Berlusconi (avant qu'il ne soit condamné)
• Ressenti les secousses d'un séisme d'une magnitude 5,3 sur l'échelle de Richter
• Vu pas moins de 3 coupures générales d'électricité plonger mon académie dans le noir
• Voir Totti devenir le second plus grand marqueur de buts de l'histoire du football italien
• L'Italie battre la France au tournoi des VI nations
• Des pluies diluviennes faire s'effondrer routes et ponts, ici même à Frosinone
• Eu chronologiquement vent de la mort de : Pierre Mondy, Edouard Leclerc, Oscar Niemeyer, Dave Brubeck, Maurice Herzog, Stéphane Hessel, Hugo Chavez, Georgette Plana, Margaret Thatcher, Antoine Veil, Henri Dutilleux, George Moustaki, Pierre Mauroy, Johnny Hallyday, ah non pas lui, il fêtait juste ses 70 ans
• Mais la naissance naturelle de la descendance du premier bébé éprouvette : Amandine
• Voir la popularité d'un président français chuter vertigineusement bas

Merci à vous tous qui me lisez, m'avez lu et suivi, parfois avec grande fidélité.
Merci à tous ceux qui m'ont écrit pour me féliciter, m'encourager, m'aider ou me poser des questions.
Merci à quiconque transmettra ce blog à des jeunes ou moins jeunes en préparation d'un voyage à l'étranger ou en Italie.


Merci à l'Union Européenne d'avoir financé le projet Erasmus durant tant d'années, et qu'il serait souhaitable, malgré la crise économique que nous traversons, qu'elle conserve son programme qui a déjà aidé des milliers d'étudiants à travers toute l'Europe.

Logo Typo3 Dummy

Merci à l'Esaat de m'avoir fait confiance.

Enfin, j'aimerais, en guise d'épilogue de ce blog, vous rappeler la devise de la ville de Nantes :
"Favet Neptunus Eunti" que l'on peut traduire par "Neptune favorise les voyageurs".


Je peux finalement dire, avec un peu de recul, que la chance a été avec moi tout au long de ce parcours et que je remercie toutes celles et ceux qui m'ont permis d'accomplir cette aventure, ceux que j'ai rencontrés, qui m'ont aidé à parcourir ce petit bout de vie bien loin d'être extraordinaire mais qui pourtant m'a tant apporté et fut tellement enrichissant, la seule chose que je me souhaite, c'est que tout se poursuive comme je l'ai vécu durant cette année.

A toi voyageur,
venu t'égarer sur mon blog pour lire ces quelques lignes
ou toi qui me suis depuis le début,
je n'ai désormais plus qu'une chose à nous souhaiter :
continuons à faire bonne route ou plutôt... bon vent !


Klément

lundi 5 août 2013

Commedia des ratés

Voici sans doute un de mes derniers articles, et pas des moindres, car après près d'un an passé dans le pays, on s'aperçoit bien évidemment que la vie n'est pas aussi rose ou "dolce" que celle qu'on offre sur les cartes postales ou dans les œuvres felliniennes. Alors bien sûr il est facile de débattre sur un système qui présente ses défaillances, ce que les Italiens eux-même se plaisent à faire quotidiennement, tant sur les plans politique, économique que sur les plans social, écologique ou sportif. Pour ma gouverne, je vais me contenter d'illustrer ces propos - incohérents, illogiques et parfois paradoxaux - visuellement par le biais de photos que j'ai eu l'occasion, voire la chance ou quelquefois l'audace de prendre au jour le jour depuis le début de mon périple.
Un florilège de grand n'importe quoi en somme.

Dans la rue :


Y'a des passages piétons qui ne mènent nulle part

Y'a des arbres qui poussent en plein milieu des trottoirs...
Par solidarité avec les hommes-tronc ? En tout cas, s'ils sont

en fauteuil, ceux-ci n'ont plus qu'à rebrousser chemin ! 

Pour atteindre la zone piétonne à 2 m derrière : passez sur le trottoir d'en face !

Y'a des routes qui s'arrêtent au bout d'un moment, t'es obligé de faire demi-tour

Pour sûr que la ville est un cirque : y'a des jongleurs qui se croient chez Pinder au feu rouge

D'un coup, sur un pont de Rome : ça file à l'anglaise. Roulez à gauche ?!

Carrefour (le croisement pas le magasin) de l'académie. Pour les priorités c'est vous qui voyez

"Les routes italiennes n'ont rien à envier à un terrain vague de Bretagne, si ce n'est qu'elles sont bitumées. Effectivement même à 130 km/h, de nuit sur l'autoroute, vous n'êtes pas à l'abri de vous prendre des nids-de-poule qui sont éparpillés à droite, à gauche... A propos de droite et gauche, à l'entrée des agglomérations, sur les doubles voies vous ne saurez jamais où vous placer si vous voulez juste... continuer tout droit. En effet, en l'absence de règles routières spécifiques, vous pouvez vous trouver sur la voie de droite qui d'un seul coup bifurque sur la droite dans un lotissement sans même que le moindre panneau ne vous prévienne ou alors vous arrêter parce que des voitures le sont juste devant vous, avant de vous rendre compte finalement qu'elles sont garées. Oui, comme ça sur la route ! A l'inverse si vous vous trouvez à gauche voilà qu'avec un peu de trafic vous vous retrouvez bloqué à un feu rouge puisque les voitures devant vous sont en attente du vert pour pouvoir tourner à gauche. Donc finalement, ce qu'il faut faire sur la route, c'est comme les Italiens : rouler entre les deux voies, sur la ligne blanche ! "

Analyse comparative des comportements sur les autoroutes d'Europe du sud

"Eviter de prévoir d'être sur Rome à une certaine heure pour faire une visite, surtout lorsqu'un de vos amis italiens se propose d'effectuer avec vous le trajet en voiture. Car si même vous, vous êtes prêt avant l'heure du départ et que vous passez un coup de fil pour savoir où en est votre chauffeur, il vous répondra qu'il arrive dans 5 minutes. Quand 20 minutes plus tard vous le rappelez pour savoir où il en est, il répondra qu'il est à la banque pour retirer du "cash" (oui ici c'est une activité quotidienne que de retirer du liquide, non pas qu'ils soient riches et qu'il apprécient palper du billet, mais simplement que quand vous sortez la carte bleue chez un commerçant, la mine de celui-ci se fait comme l'autre carte : grise) car bien évidemment, il s'est rendu compte le jour même - et non pas la veille comme toute personne consciencieuse - que son réservoir de carburant virait au rouge. Quand 40 minutes plus tard il passe enfin vous prendre, vous pensez qu'il a eu le temps de faire le plein. Que nenni ! Les rues sont justes très chargées à cette heure, comme si c'était inhabituel. Donc 1h30 après le départ initialement prévu, que tous les préparatifs (qui auraient pu être réglés la veille en prenant 15 minutes) sont réglés... on peut enfin y aller !"

Pharmacie "moderne" ?! Y'a même pas la croix affichant la température extérieure !

Pour une autre, choisis ton camp : souverain pontife ou préservatifs !

Dans la vie :


Un workshop était prévu à 10 heures. À 10h30 : toujours personne...

Midi, le workshop devait finir, mais tout le monde est là, on peut enfin commencer !


"Vivre avec des Italiens, c'est passer son temps à être en retard ou attendre ceux qui le sont encore plus que vous."

L'italien, difficile ? Allez hop ! 3 mots de vocabulaire en plus !

C'est moi qui ai les idées mal placées ou ils ont vraiment des idées de circuit bizarres ?


"Je ne sais pas où ils trouvent leur architectes à Frosinone, mais en un an j'ai eu vent : de l'effondrement d'une tribune du stade municipal dû au poids de la neige, de l'éboulement de la route principale qui monte au centre-ville en février suite à un mini-séisme (et les travaux n'ont toujours pas commencé), de l'effondrement d'un pont sur une route extérieure obligeant les automobilistes à emprunter de contraignantes déviations, de l'écroulement du toit du conservatoire de musique de la ville, de l'inauguration puis la fermeture technique de l'ascenseur incliné pourtant tout neuf."

Moi j'connais des chemins qui ne mèneront plus à Rome...

A l'instar du verre de lait dans Steak,
ici la sauce tomate c'est dans des bouteilles de bière !

Oh du produit de Bretagne ici ! Solidarité commerciale entre trous à rats ?!

Les mini-bouteilles d'orangeade de Sanpellegrino,
pour le même prix t'as plus que 2 gorgées !

"Comme dit plus haut, le chèque ici est quasi inexistant et la carte bancaire est bien moins acceptée (et appréciée) qu'en France ce qui fait du "cash" le mode de paiement le plus pratique et le plus naturel. Pourtant on est très loin de trouver autant de distributeurs automatiques que chez nous. Par exemple, le centre de Frosinone comporte 4 bankomat pour une moyenne de 8000 habitants (et encore, quand ceux-ci ne sont pas hors-service ou à court de billets!)
A l'inverse on trouve des stations essence à tous les coins de rue et les prix peuvent être très différents pouvant aller du simple au double ! Fort heureusement je n'ai pas constaté de flagrante hausse des prix en 8 mois de présence sur le territoire."

Pfiou ! Une demi-journée pour ranger et nettoyer toute la cuisine, quel éclat !

Le lendemain matin : merci les colocs -_-

"Vivre en colocation, c'est avant tout apprendre à surmonter sa rancune."

Et à chaque problème de chasse-d'eau, ils sont obligés
de péter tout le mur pour savoir d'où vient le souci ?!

Malgré ça, y'a quand même deux ou trois domaines où ils nous dépassent :

Mener 2-0 contre l'Italie au rugby, c'est possible mais uniquement à la première mi-temps

Bref moi qui pensais faire un pèlerinage dans un pays riche, berceau de la culture artistique européenne j'ai finalement fait une action humanitaire dans un pays du tiers-monde en passant plus de temps à rendre service, informer et aider autrui qu'à m'instruire techniquement comme j'aurais pu l'espérer avant de venir ici.  Mais dans le fond je me suis bien marré (on a donc, même sans bouteille, pu explorer un fond marrant) et finalement c'est ce qui compte ! Ainsi puis-je conclure que pour un voyage réussi, ne pas se prendre la tête semble en être la clé (de sole).

mercredi 31 juillet 2013

Mon coloc' attere

Quelques anecdotes plus personnelles vraiment vécues intitulées "Mon coloc" qui mérite amplement sa publication pour lui tout seul ! Voici donc, dans une rédaction un peu hâtée, ce que je pouvais dire sur lui :

- Mon coloc n'a tellement pas une thune qu'il galère certains soirs pour pouvoir dîner. Pourtant il a  décidé d'adopter un chat errant qu'il a dû nourrir à ses frais. Au moins ça fait quelques litres de bières qui partent en litière !

- Mon coloc n'aime tellement pas ranger, qu'il a tous ses habits étalés par terre dans notre chambre. Il aime aussi l'efficacité, ainsi le matin le choix des vêtements à mettre se fait rapidement (pour peu qu'il en trouve des propres).

- Mon coloc aime tellement laisser les autres débarrasser et laver à sa place que lorsqu'il invite ses potes le soir (5 à 6 fois par semaine) il laisse le plaisir du nettoyage aux premiers autres colocs qui se lèvent le matin et passent derrière, une joie !

- Mon coloc est tellement riche qu'il nous oblige a payer nos factures avec parfois plusieurs mois de retard faute de moyens financiers suffisants. C'est pour cette raison qu'il est le premier à faire attention à ses consommations : j'éteins environ 3 fois par semaine une lumière de salle de bains vraisemblablement restée allumée toute une nuit ou bien il veille à n'utiliser que rarement plus de 10 litres d'eau juste pour laver un verre.

- Mon coloc a tellement la flemme de lever le couvercle de la poubelle de la salle de bains (sur laquelle repose ses Comics) qu'il jette ses coton-tiges dans les toilettes. Un joli spectacle pour les suivants qui malgré les tirages de chasse d'eau répétés, voient les détritus irrémédiablement rester en surface de l'ondée.

- Mon coloc n'a tellement pas d'affaires à lui qu'il pique dans celle des autres. Farine, ketchup, bières, chocolat, dentifrice, shampoing... il s'est à peu près servi dans tout de manière si discrète que nous ne nous en apercevions pas. Jusqu'au jour où, pour la raison évoquée juste au-dessus, mes cotons-tiges n'avaient pas été envoyés dans les égouts !

- Mon coloc, s'il a bien une chose qu'il n'apprécie pas c'est nettoyer le filtre à café resté dessécher toute une journée dans la cafetière. Mais mon coloc est aussi pressé le matin, tellement pressé qu'il n'a même pas le temps de finir son café (et encore moins nettoyer sa cafetière), mais vu qu'il est le seul à en prendre, serait-il temps que je lui dise qu'il ne peut s'en prendre qu'à lui-même ?

- Mon coloc est tellement overbooké, qu'il sort tous les soirs et laisse parfois ses fringues mouillées sur le tancarville de la terrasse durant plusieurs jours. Jusqu'à ce qu'une nuit, le vent souffle si fort qu'il retrouva toutes ses fringues par terre encore plus sales encore qu'ils n'étaient avant la lessive.

- Mon coloc aime tellement les jeux vidéos que lorsqu'est venu l'orage il en a oublié d'éteindre sa console, la coupure de courant lui a fait perdre toutes ses parties qu'il n'avait pas pris la peine de sauvegarder et il n'était pas content.

Je préserverai bien évidemment son anonymat, pour éviter tout signe de représailles... c'est de bonne guerre !

dimanche 14 juillet 2013

Grazie a tutti !

Fa una settimana che sono tornato in Francia, e già così tante cose e le persone mi mancano !
Ho davvero avuto la possibilità di trascorrere un grande anno con voi, ho scoperto e imparato tanto ogni giorno un po 'con ciascuno di voi e non posso che ringraziarvi !

Frosinone non rappresenta per me la migliore città del mondo, il tempo non è stato clemente con noi, l'Accademia è tutt'altro che una buona scuola, ma quelli che contano sono quelli che venivano ogni mattina, a volte da molto lontano, stanchi, tristi o depressi, di buon'ora, insegnanti come studenti a riunirsi per seguire i corsi di buon umore, aiutarsi, bere un drink e andare a farsi una cultura, a mangiare o a una festa. Questo è ciò che conta e che mi ricorderò.
E 'stata una bella esperienza umana, professionale, gastronomica e turistica, ed è per questo che vi consiglio (se avete la possibilità) di vivere questo tipo di avventura o di consigliarla ai vostri amici o persone care.

Spero di tornare presto in Italia, perché è un paese bellissimo, e anche dopo aver vissuto per quasi un anno, ho ancora tante città, chiese, spiagge e porti da vedere e anche tanto vocabolario, nomi di pasta, frasi e parolacce da imparare !

Dalla vostra parte, se avete la possibilità di venire in Francia non esitate, vi posso dire: è una grande idea ! C'è anche molto da scoprire ! Se avete domande, commenti o altro sarò felice di consigliarvi. E se il mio programma permette mi farà piacere farvi visitare i molti (e bellissimi) angoli della Francia che conosco !

Amici, compagni, fratelli e sorelle transalpini : a presto. E soprattutto, buone vacanze !

Klément.

Niente di meglio di un Limoncello fresco per iniziare le vacanze !

mardi 9 juillet 2013

Voyage retour vers le futur 2

Jour 4 : Repos à Marseille


Bienvenue dans le Marseille du XXe siècle

Et telle qu'était la ville à l'époque de l'Empire romain 

Le Vieux-Port et sa Bonne-Mère la tête dans les nuages

Le temps est favorable pour flâner dans l'artère principale de la ville

"Ne pas se garer derrière cette voiture". Logique à la marseillaise.

Double contredanse, vaut mieux pas se faire remarquer !

L'autre Cité Radieuse de Le Corbusier

Jour 5 : Marseille - Montpellier


14h30 : Départ de Marseille quelques heures avant l'arrivée du Tour de France - 100édition.

En traversant la Camargue, je coupe une nouvelle fois l'herbe sous le pied du Tour

La promenade du Peyrou à Montpellier, où j'ai été accueilli en Hérault

Encore un resto où je serai forcé de laisser une ardoise...

Jour 6 : Montpellier - Bordeaux


8h49 : Départ à "l'aube" de Montpellier afin de m'accorder une petite pause à Carcassonne.

Une heure pour visiter la cité, me voilà au pied du mur

Commerçants en plein marché et pigeon en plein vol

14h30 : En tant que covoitureur je suis chargé de transporter 2 nouveaux passagers jusqu'à Bordeaux.

17h08 : Arrivé dans les bouchons de Bordeaux (de la rocade, pas de la bouteille).

A la Madonne coiffant la Tour Pey-Berland,
même le grand Bordeaux ne lui monte pas à la tête

Vive la modernité : après le téléphone, voici le tram sans fil !


Jour 7 : Bordeaux - Saint-Prouant - Nantes


Et pour finir en beauté : concert de Soldat Louis, Ska-P... en pleine Vendée !

mercredi 3 juillet 2013

Voyage retour vers le futur 1

Jour 1 : Latina - Pise


11h19 : Grand départ, je quitte définitivement les terres et les personnes qui m'ont si gentiment accueilli durant plus de 8 mois.

11h54 : Direction Rome.

Et déjà les premiers bouchons. Heureusement du bon côté (l'autre)

13h04 : Rome est franchie, direction la côte.

Très vite les bouchons ne sont plus du bon côté...

13h49 : Pose déjeuner sur les bords de mer à Civitavecchia

Mais c'est par où qu'on accède à la plage ??

17h48 : Etape à Pise. Quelle ne fût pas ma surprise lorque je tomba nez à nez avec un pise-personne.

Ville où les fortes personnes* peuvent connaître
leur poids dans la rue. *Et je pèse mes mots

Défilé devant John, les nonnes et moi pour le Gioco del Ponte

Grande festivité annuelle où les 2 quartiers se battent pour occuper ce pont

Pendant que sur un autre, d'autres indifférents à la fête choisissent de s'unir

Attendre l'aubergiste 5 minutes dehors ? Y'en a qui ont le temps de manger !

Jour 2 : Pise - Nice


10h12 : Départ de l'auberge, direction la France en tant que désormais ex-jeune conducteur !

 Et si je fais don du disque à la France, elle le retrouve son triple A ?

Une Pise-cotte en guise de déjeuner, et c'est reparti !

Gênes et ses palaces qui ont directement vue sur le port et la mer

15h23 : Première radio française captée du côté de San Remo. Bon pas de bol c'est une voix québécoise à fort accent qui parle de l'aménagement de sa maison.

15h49 : Franchissement de la frontière France-Italie au niveau de Menton (Non, non je ne mens pas).

18h38 : Haltes à Monaco, Nice puis Vence.

Au dîner : pizza à 14€. Effectivement, je suis bien retourné en France !

23h50 : Coup d'envoi de la finale de la coupe des Confédérations : Brésil - Espagne

Le Pastis est de sorti pour arroser la victoire du Brésil !

Jour 3 : Nice - Marseille


13h08 : Pause baignade dans une mer turquoise à Antibes, avec une vue dégagée sur Nice

La plage est de galets, mieux vaut ne pas être trop sensible de la voûte plantaire

Intrusion surprise sur la Croisette. Mais visiblement, personne ne m'attendait.

La trop parfaite ville de Cannes avec ses murs peints en hommage au 7e art

Et le fameux grand Casino, bien moins attractif une fois dénué de ses stars

Enfin, jour de repos à Marseille avant que ne m'y rejoigne le Tour de France